Le SGEN a commencé en parlant du métier d’enseignant qui dépasse largement le face à face pédagogique, et des conditions de travail.
L’UNSA a enchaîné en soulignant l’importance de l’intersyndicale (qui représente 99% des enseignants) en face d’un dialogue social nul.
La CGT a défendu le caractère national de l’Education.
FO a précisé que si le décret est de 1950, il n’est pas pour autant périmé, et que le danger de l’école ouverte, c’est de remplacer les enseignants par des animateurs.
Le SNES a développé le manque de vision éducative de l’Education Nationale, l’empilement des tâches périphériques et la pénibilité des classes suite à la massification de l’enseignement, la dégradation des conditions de travail sans la contrepartie de la réduction du temps de travail, etc…
Le SNEP a rappelé que les professeurs d’Education Physique et Sportive on attendu 1981 pour intégrer l’Education Nationale, et que déjà on veut les éjecter et en même temps tuer l’UNSS. Mais 2200 profs, parents, élèves, présidents d’associations et de fédérations ont signé une pétition de défense du sport scolaire.
Le secrétaire départemental de la FSU a conclu le tour de table en regrettant que depuis quelques années, il y avait en permanence des tentatives de déconsidération du métier d’enseignant (et plus généralement de tous les fonctionnaires), soutenues par les médias. Mais de grève en grève, le nombre de grévistes augmente, et comme le dialogue social n’est que du vent, la solution ne sortira, comme d’habitude en France, que par la crise.
Le chef de cabinet de la Préfète a répondu qu’il fallait de la souplesse, et que le métier d’enseignant, c’est aussi l’accompagnement, puis il a passé la parole à l’inspecteur d’académie.
L’IA a dit que les enseignements devaient redorer leur blason, puis il a essayé de mélanger ses positions personnelles et le projet de décret pour dire qu’il l’appliquerait en tenant compte de toutes les remarques des syndicats, que le décret n’impliquait pas obligatoirement toutes les dérives décrites.
Les syndicats l’ont poussé dans ses retranchements pour essayer de lui faire dire quelles avancées (hors réductions budgétaires) apportaient ces modifications du décret de 1950. Il n’y a eu aucune réponse.
Le SNES a conclu que ce type de mesures ne faisait que corroborer la mauvaise image que le public a des enseignants