La réforme de Darcos est un écran de fumée.

Les fédérations de l’éducation (FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, SE UNSA) et la FCPE, dans la continuité de l’ensemble des mobilisations, notamment de la journée de grève du 15 mai, souhaitent analyser les arguments de Darcos sur l’Education.

Le ministre de l’Education Nationale n’apporte aucune réponse aux revendications et exigences exprimées.

De nouveaux programmes ? Rien de nouveau, le projet de programmes pour le premier degré traduit une vision passéiste et rétrograde : retour au gavage et formatage de l’élève, abandon de toute démarche de réflexion dans l’apprentissage, l’accumulation de savoirs prime sur la réflexion.

Un allègement du temps de travail de l’élève ? ce sont ceux qui ont le plus de mal à supporter l’école qui vont devoir y rester le plus longtemps.

Amélioration de l’accueil des élèves ? Darcos répond par des milliers de suppressions de postes et par le développement de la précarité des personnels. Ça va entraîner l’augmentation du nombre d’élèves par classe, la disparition de certains enseignements, les difficultés à remplacer les enseignants absents…

La rénovation du métier d’enseignant ? la seule réponse donnée est de les faire travailler plus (multiplication des heures supplémentaires), c’est réduire leur temps de préparation et de correction, ce qui va à l’encontre d’une amélioration qualitative de l’enseignement.

Le choix de l’école par les familles ? C’est un leurre, les capacités d’accueil des établissement limiteront nécessairement les choix.

La supercherie de Monsieur Darcos est de faire passer une régression pour une réforme : il n’y a aucune innovation dans ce qui se veut une modernisation.