Compte-rendu de ce CTF organisé par le Conseil régional et animé par Fadila Khattabi.

Ce CTF a pour objectif de favoriser la concertation entre les élus, les branches professionnelles et les acteurs de la formation pour renforcer l’attractivité du territoire et pour accompagner la transition et la diversification des entreprises. Il doit aussi permettre de favoriser l’accès aux dispositifs de formation.

Ce CTF doit s’appuyer sur les orientations du CPRDF qui sont :

· Conjuguer la demande économique et la demande sociale.

· Améliorer l’accueil, l’information et l’orientation

· Renforcer la cohérence entre les voies de la formation

Il y aura 12 CTF En Bourgogne, fondés sur 16 bassins d’emplois.

Le conseil régional a signé, le 5 mars 2012, avec les partenaires sociaux et l’Etat, le plan pour les continuités professionnelles. Ce plan prévoit notamment la création d’un dispositif régional de conseil en évolution professionnelle pour orienter et accompagner les salariés. Ce sont les points conseil en VAE (validation des acquis de l’expérience) qui assureront ce conseil.

Le C2R nous a fait une présentation du territoire.

Le débat qui a suivi a été décevant : on a entendu des responsables régionaux (rectorat, conseil régional, C2R, DRAF, économie sociale et solidaire, Pôle emploi) mais très peu de partenaires locaux excepté la CCI et la MIP de Louhans (Mission d’Information Professionnelle). Un comité territorial sans les acteurs de terrain, à quoi ça sert ?

On a quand même entendu le responsable du C2R rappeler quelques vérités bonnes à dire :

· Il faut se méfier de l’intitulé « métier en tension » : par exemple en Bourgogne, le métier le plus en tension est tailleur de pierre…

· Les entreprises ont des difficultés à définir leurs besoins en formation. Ils ont des besoins en qualification et compétences, c’est aux organismes de formation d’aller à leur rencontre pour les aider à définir les besoins en formation.

· Pour les salariés, c’est anxiogène et déstabilisant de partir en formation, car ça veut dire qu’ils ne savent pas. Par contre, les cadres savent que la déstabilisation est pour eux un accélérateur de carrière.