Avec plus de 2 000 manifestants en Saône-et-Loire et plus de 400 000 en France le 12 septembre, c’est donc massivement que les salarié-e-s, retraité-e-s, jeunes, privé-e-s d’emploi ont dit non aux ordonnances Macron voulant détruire le Code du travail. Ils ont plus largement exprimé un rejet profond des politiques antisociales mises en œuvre par ce gouvernement d’ Édouard Philippe.
En effet, depuis l’élection à la présidence d’Emmanuel Macron et la nomination du gouvernement d’ Édouard Philippe, l’un et l’autre ont fait la démonstration qu’ils étaient en lutte contre le salariat et les solidarités.
La nouvelle loi Travail, dont les ordonnances sont aujourd’hui connues, constitue une attaque en règle contre les droits des salarié-e-s du privé, qui aura à court ou à long terme des conséquences sur ceux du public.
En même temps, le gouvernement a annoncé le gel du point d’indice dans la fonction publique, le retour du jour de carence, l’absence de compensation de la hausse de la CSG pour les retraités et sa volonté de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat.
En même temps, il entend supprimer les emplois aidés et entame, avec une première vague en cette rentrée, un plan social d’ampleur dans les écoles, les communes et le milieu associatif. Ainsi, les salariée-s concerné-e-s en payent le prix fort.
En même temps, pour 10 millions de retraité-e-s dont la pension nette est supérieure à 1200 euros mensuels, c’est une amputation sèche du pouvoir d’achat qui est programmée avec la hausse de la CSG de 1.7% sans aucune compensation.
En même temps, les premières mesures fiscales sont encore prises au bénéfice des plus riches.
Tous-tes ensemble, il nous faut mettre un coup d’arrêt à ces politiques marquées du sceau de l’austérité.