A l’appel de la FSU (lire ici)

A l’appel d’une large intersyndicale nationale (lire ici)

A l’appel d’un large collectif de Saône-et-Loire réuni ce lundi 10 juin 2024, et  impliquant des associations, des partis politiques et des syndicats,

Nous appelons toutes celles et ceux qui en Saône-et-Loire se reconnaissant dans les valeurs humanistes d’altérité, d’ouverture et de solidarité, à exprimer notre rejet de l’extrême droite et ses idées en participant aux manifestations prévues ce samedi 15 juin :

  • à Chalon à 13h30 à la maison des syndicats – (puis à 14h30 place de la gare nous rejoindrons la marche des fiertés)
  • à Mâcon à 14h30 Esplanade Lamartine
  • au Creusot à 10h devant l’Alto
  • à Autun, à 10h devant la mairie
  • à Montceau, à 10h devant la mairie
  • à Louhans, à 10h place de la Charité

Nous actualiserons les infos dès que possible.

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Article du 5 juin 2024

A 48h des élections européennes, les listes d’extrême droite cumulent près de 40 % des intentions de vote, confirmant l’enracinement inquiétant de ses partisans dans le paysage politique français.

La FSU réaffirme que l’extrême droite est l’ennemie du monde du travail, de l’écologie, des libertés publiques et professionnelles, comme de la démocratie.

Ainsi, la FSU appelle à une participation massive à ces élections pour contrer l’extrême droite et ses idées.

Elle garde à l’esprit que la majorité présidentielle flirte avec les idées qu’elle prétend combattre : pour preuves la loi immigration, la loi de sécurité globale, la loi de 2019 de transformation de la FP ainsi que le nouveau projet de loi porté par Monsieur Guérini, ou plus récemment la loi dite des Jeux Olympiques de 2024 qui instaure la vidéosurveillance algorithmique et les mesures de contrôle social, tout en servant de prétexte à l’expulsion des plus précaires hors d’Île-de-France. De même, la multiplication d’entraves aux droits de se rassembler, de manifester (publications tardives d’arrêtés d’interdiction de manifester, usage disproportionné et indiscriminé de la force publique envers le mouvement social), et à la liberté d’expression syndicale (utilisation abusive de l’apologie du terrorisme), mettent en péril l’Etat de droit et la liberté des citoyennes et des citoyens.