Sommaire :
- Loi de prévention de la déliquance et collectif antidélation
page 2) - Droit à l’information syndicale ; méthode participative
(page 2) - Section Fédérale des Retraités (page 3)
- Validation des services de non-titulaire (page 4)
- L’hôpital de Mâcon est malade (page 4)
- Résumé de l’avis du CESR sur l’aide aux choix professionnels
(page 5 à 8) - Collèges et Lycées : Faux semlants et trompe-l’oeil (page
9) - Le dispositif d’accompagnement éducatif (page 10)
- Les décisions du Conseil Délibératif Fédéral National de
la FSU (page 11) - Déclaration du 21 septembre 2007 des organisations de
la Fonction Publique (page 12) - 10 octobre, journée mondiale contre la peine de mort
(page 12) - 13 octobre manifestation nationale pour défendre les
droits des victimes d’accidents du travail et de maladies
professionnelles (page 12)
Editorial N° 76
Depuis l’élection présidentielle, les attaques contre les services publics et les libertés se multiplient.
Il n’est pas imaginable que les salariés et les organisations syndicales restent sans réagir. Mais une grande partie de la population semble anesthésiée par les méthodes de ce nouveau président, et la
FSU a décidé de contribuer à construire les mobilisations sociales par le débat et le décryptage des politiques conduites pour convaincre les personnels et l’opinion de leur nocivité. La mobilisation dans les services publics ne se fera pas sans le développement de mouvements forts au sein de l’Education Nationale où se trouvent les plus gros bataillons de fonctionnaires. (voir les décisions du Conseil Délibératif Fédéral National page 11 et l’Etat des lieux dans les collèges et les lycées page 9).
Dans ce numéro, le SNPESPJJ nous montre les premières conséquences de la loi de prévention de la délinquance et nous appelle à participer à la prochaine réunion du collectif ant-délation le 8 octobre.
La FSU évolue et a décidé de créer des sections fédérales de retraités. Tous les détails en page 3 sur l’intérêt de telles sections et la date de la
réunion constitutive de la section de Saône et Loire.
La protection sociale est un sujet toujours aussi épineux. En plus de l’appel à participer à toutes les actions de défense de celle-ci, nous demandons avec la CGT les moyens nécessaires au fonctionnement de l’hôpital de Mâcon.
En pages centrales, il nous a semblé intéressant de vous diffuser le 4 pages sur l’avis qui a été voté le 25 septembre par le CESR sur l’aide aux choix professionnels.
A bientôt dans l’action
Loi de prévention de la délinquance
La loi SARKOZY dite de prévention de la délinquance a été votée dans sa version définitive le 5 mars 2007. Depuis la parution du projet de loi, il y a quatre ans, les professionnels du social et de l’éducation ont manifesté massivement leur opposition à cette loi qui donne des pouvoirs exorbitants aux maires, encourage la délation, écorche profondément le
secret professionnel et fait de toute personne en difficulté un délinquant potentiel.
Regroupés au sein du collectif anti-délation (CGT, FSU, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, Syndicat national des médecins PMI, union syndicale de la psychiatrie, Syndicat National des psychologues, CNT, Ligue des droits de l’homme, Collectif des Etudiants en Travail Social).
Les professionnels concernés ont porté la mobilisation sur de nombreux fronts et plusieurs temps forts et manifestations ont été organisés dans toute la France.
Malgré cette forte mobilisation, la loi a donc été votée en mars 2007. Les effets commencent malheureusement à se faire sentir. Plusieurs exemples portés à notre connaissance illustrent notre propos et montrent ce qui se banalisera rapidement.
En avril 2007, le directeur du centre Hospitalier spécialisé de Blain (Loire Atlantique) a dû obtempérer à la réquisition du procureur de la République et donner la liste nominative et les coordonnées des personnes suivies de l’un des CMP de l’hôpital.
A Belfort, une assistante sociale a été mise en garde à vue pour avoir refusé de communiquer aux services de la police des Frontières, l’adresse d’une femme sans papiers qu’elle avait reçue dans le cadre de ses fonctions.
Dans notre département, nos collègues assistantes sociales du Conseil Général sont fréquemment convoquées par écrit au commissariat pour donner des éléments sur des situations qu’elles suivent dans un cadre professionnel.
Il est urgent et nécessaire que nous, professionnels de l’éducation, du social, susceptibles à chaque instant d’être confrontés à de telles situations, nous organisions et nous nous engagions dans la résistance à la délation.
Pour défendre nos valeurs professionnelles, rompre l’isolement et la démission à notre éthique, nous nous engageons à rejoindre le collectif départemental anti-délation et à signer massivement l’engagement professionnel de résistance à la délation. (WWW.abri.org/anti-délation)
La prochaine réunion du collectif anti-délation aura lieu le lundi 8 octobre de 18h à 20h
salle n°2 Maison des Syndicats à Chalon sur Saône
Pour le collectif
Laurent TISSIER (SNPES. PJJ/FSU)
03.85.97.04.50