5 000 début mars, 8 000 le 28 mars,

9 000 ce Mardi 4 avril 2006 à Chalon.

2000 à Mâcon, 1500 à Montceau

à l’image de la France entière, la mobilisation s’amplifie en Saône et Loire.

Tous ensemble derrière la bannière unitaire les manifestants demandent, exigent, le retrait du CPE et remettent en cause la loi promulguée par le Président de la République.

Soutenu par 20% à 25% des Français le gouvernement tergiverse et cherche à manœuvrer et à contourner pour maintenir le CPE en faisant le moins de concessions possibles.

Le CPE ne doit pas s’appliquer

Sortir de la crise aujourd’hui, sur la base du retrait du CPE, c’est ouvrir de véritables négociations sur l’emploi, la précarité, l’avenir des jeunes et leur formation en remettant en cause les choix politiques de ces derniers mois (notamment CNE, apprentissage junior, loi Fillon…).

La FSU exige que l’intersyndicale des 12 y soit pleinement associée et entend y occuper toute la place que lui confère sa représentativité et sa place de première organisation dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’insertion.

L’autisme gouvernemental doit cesser pour éviter une crise sociale majeure, une tornade, qui risque de tout balayer, même l’équilibre démocratique de nos institutions déjà malmenées par le Président de la République.

La balle est dans le camp du gouvernement, il doit s’en saisir vite pour éviter tout dérappage dans les jours à venir.

Retrait du CPE, organisation d’Etats Généraux pour l’avenir des jeunes

FSU71 04/04/2006 – 16 h 30