Message de la FSU à destination des AESH 

1- Le Forfait mobilités durables

Le forfait « mobilités durables » a été acté il y a déjà quelques mois dans le cadre de l’urgence climatique. Il s’agit de subventionner les déplacements « écologiques ».

La FSU a demandé en septembre au rectorat de mettre en œuvre cette mesure, et c’est tout récemment après de nombreuses relances que la FSU a obtenu gain de cause : le rectorat vient (enfin !) de communiquer à l’ensemble des agents le formulaire à remplir et les démarches à effectuer.

Ce forfait est payable annuellement et peut se cumuler avec le remboursement des frais de transport à condition que les versements interviennent sur des périodes distinctes.

Attention, les demandes doivent être faites avant le 31 décembre 2020 pour un paiement au début de l’année prochaine.

Pour l’année 2020,  à titre exceptionnel, il s’agira d’un demi-forfait, limité à 100 € pour un minimum de 50 déplacements effectués.

Pour les années suivantes, complètes, il s’agira d’un montant de 200€ pour un minimum de 100 déplacements effectués.

Conditions :

 Effectuer un déplacement entre la résidence habituelle de l’agent et le lieu de travail en vélo, vélo électrique ou en covoiturage,

 Effectuer au moins 50 déplacements (un déplacement correspond à un aller/retour) dans l’année civile, à proratiser selon la quotité de travail,

Marche à suivre :

 L’agent établit une déclaration sur l’honneur certifiant l’utilisation de l’un des deux moyens de transport. Cette déclaration est déposée auprès de l’employeur au plus tard le 31 décembre de l’année au titre duquel le forfait sera versé.

Vous trouverez ici les documents nécessaires.

La demande renseignée et signée devra être directement transmise au service gestionnaire de paye de l’agent, datée au plus tard du 31 décembre 2020.

2- audience auprès du DASEN de Saône-et-Loire

Lors de l’audience demandée par le SNES-FSU 71 auprès du DASEN ce mardi 8 décembre, la situation des AESH du département a été évoquée.

Les représentants syndicaux SNES-FSU ont redit leur opposition à l’instauration des PIAL, qui entraînent des situations compliquées pour les AESH en place.

Ils ont à nouveau dénoncé le salaire particulièrement bas, qui n’aide pas à recruter des candidats à la fonction, et les difficultés induites par de nouvelles affectations en cours d’année, pour les AESH comme pour les élèves suivis dans l’établissement d’origine.

Le DASEN a reconnu une difficulté certaine à trouver des personnes à recruter sur une fonction qui tend à se professionnaliser (un contrat de trois ans, renouvelé une fois avant le passage au CDI). Une centaine de recrutements a été effectuée entre août et septembre, mais cela reste insuffisant au regard des 20% de hausse de notifications MDPH pour ce début d’année scolaire.

Le DASEN a également reconnu la brutalité de certaines affectations, décidées au dernier moment pour répondre aux besoins d’élèves nouvellement notifiés par la MDPH, mais a aussi rappelé que les élèves suivis avaient vocation à accéder à plus d’autonomie au cours de leur scolarité.

Le SNES-FSU a évoqué les difficultés financières dans lesquelles les AESH pouvaient se retrouver du fait d’affectations lointaines. Le DASEN et la secrétaire générale ont rappelé qu’il ne devait pas y avoir plus de 20 km entre deux établissements, et que les AESH devaient être indemnisés de leurs frais de déplacement, au même titre que les enseignants (par le biais de DT-Chorus).

Enfin, les PIAL étant un processus nouveau, le DASEN a admis que des points n’avaient pas été suffisamment anticipés, comme les réponses à apporter en cours d’année aux nouvelles notifications, ou au remplacement des collègues en arrêt. Pour l’année prochaine, un travail sera mené sur un vivier de remplaçants, à l’image des brigades dans le 1er degré.

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Pour contacter la FSU, première organisation syndicale de l’Education nationale :
AESH du premier degré : contactez le SNUipp-FSU 71
AESH du second degré : contactez le SNES-FSU 71