OUI AU DIALOGUE SOCIAL, NON AUX VIOLENCES POLICIERES

Alors qu’une majorité grandissante de jeunes et de citoyens se mobilise pour le retrait du CPE, l’obstination du Premier ministre et de son gouvernement et leur refus d’engager les négociations sur d’autres bases conduisent de fait à de nouvelles tensions.

Face à cette situation de blocage, comment s’étonner de l’exaspération et de la colère d’une jeunesse qui crie son désespoir devant les difficultés liées à la recherche d’un vrai emploi ?

Dans ce contexte, il est inacceptable que la manifestation pacifique des lycéens chalonnais du jeudi 16 mars se soit terminée sous les provocations multiples et les violences policières.

Il est inacceptable que les représentants locaux de l’Etat aient préféré la matraque au dialogue.

Il est inacceptable que le gouvernement s’en tienne à une position qui ne peut qu’aggraver cette situation.

Les organisations soussignées exigent de Madame la Préfète une enquête administrative sur les débordements constatés à Chalon alors que tous les témoignages concordent pour affirmer que les jeunes ont manifesté dans le calme et qu’ils occupaient pacifiquement les pelouses de la sous-préfecture dans l’espoir d’être entendus.